Le premier député fédéral canadien chinois au Canada, Douglas Jung, introduit un programme  nommé 'd’Amnistie' qui permet à des milliers d’immigrants chinois précédemment illégaux de régulariser leur statut au Canada auprès du ministère responsable de l’immigration.La Saskatchewan promulgue son <i>Act to Prevent the Employment of Female Labour in Certain Capacities</i> (Loi prévenant l’emploi de travailleuses dans certains postes) pour interdire aux employeurs chinois d’embaucher des femmes blanches comme employées.Le Manitoba adopte <i>An Act respecting Elections of Members of the Legislative Assembly</i> (Loi concernant l’élection des membres de l’assemblée législative) qui nie aux individus le droit de voter s’ils ne satisfont pas à des exigences en matière de résidence, à moins qu’ils soient capables de réussir à un test linguistique dans une langue européenne choisie.La <i>Loi des élections fédérales</i> (1900) et ses amendements lient le droit de vote sur le plan fédéral à l’inclusion dans les listes d’électeurs provinciales, excluant dans les faits des Canadiens chinois qui vivent dans certaines provinces du droit de voter au fédéral.Sir John A. Macdonald introduit un amendement à la l’Acte du cens électoral pour redéfinir une 'personne' qui a le droit de voter en vue d’exclure les gens de 'race mongole ou chinoise' En date du 31 mars 2008, le Gouvernement du Canada avait identifié 785 individus vivants ayant payé la Taxe d'entrée et leurs conjoint-e-s, et il leur a versé 20,000$ chacun à titre de compensation. Le Premier ministre Harper offre officiellement des excuses dans la Chambre des communes aux Canadiens chinois pour plus de six décennies de racisme enchâssé dans la législation les ayant affectés suite à la <i>Taxe d'entrée</i> et la <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i>. Un juge de la Court supérieure de l'Ontario rejette un recours collectif demandant une compensation pour la <i>Taxe d'entrée</i> et la <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i>, mais il affirme aussi que le Gouvernement du Canada avait une obligation morale d'offrir une réparation aux Canadiens chinois. Le Conseil National des Canadiens Chinois effectue un sondage auprès de la communauté sino-canadienne et crée un registre avec plus de 4,000 individus ayant payé la Taxe d'entrée, leurs conjointes et leurs descendants et lance une campagne visant à obtenir une expression de regrets et une réparation. Deux aînés chinois ayant payé la Taxe d'entrée, Dak Leon Mark et Shack Yee, se réunissent avec la députée fédérale Margaret Mitchell (Vancouver Est) et lui demandent son aide pour obtenir un remboursement et une réparation pour la Taxe d'entrée de 500$ qu'ils ont tous deux payé pour entrer au Canada. Avec la proclamation de la <i>Charte canadienne des droits et libertés</i>, les droits fondamentaux de toutes les personnes au Canada sont enchâssés dans notre Constitution. Le Conseil National des Canadiens Chinois effectue un sondage auprès de la communauté sino-canadienne et crée un registre avec plus de 4,000 individus ayant payé la Taxe d'entrée, leurs conjointes et leurs descendants et lance une campagne visant à obtenir une expression de regrets et une réparation. Le Conseil National des Canadiens Chinois est créé dans le cadre de la réponse de la communauté à de fausses déclarations flagrantes contenues dans un rapport aux nouvelles nationales. L'avocat sino-canadien Kew Dock Yip forme une équipe avec l'avocat des droits civils juif Irving Himel et ils obtiennent l'abrogation de la <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i>. Kew Dock Yip, fils de Yip Sang, commerçant de Vancouver, est appelé au Barreau de l'Ontario, devenant le premier avocat sino-canadien La <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i> entre en vigueur le jour de la Fête du Dominion en 1923. La <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i> entre en vigueur le jour de la Fête du Dominion en 1923. De nouveaux amendements à la Loi de l'immigration chinoise quintuplent la Taxe d'entrée imposée aux Chinois, désormais de 500$, dans le but de décourager l'établissement d'individus et familles au Canada. Le gouvernement fédéral crée la Commission royale sur l'immigration chinoise et, plus tard, impose une taxe d'entrée de 50$ à tous les immigrants chinois. The federal government assigns the Royal Commission on Chinese Immigration and later levies a $50 head tax on all Chinese immigrants. Le gouvernement fédéral crée la Commission royale sur l'immigration chinoise et, plus tard, impose une taxe d'entrée de 50$ à tous les immigrants chinois. De nouveaux amendements à la Loi de l'immigration chinoise quintuplent la Taxe d'entrée imposée aux Chinois, désormais de 500$, dans le but de décourager l'établissement d'individus et familles au Canada. La pose du 'dernier crampon' sur une traverse du chemin de fer à Carigellachie, C.-B., marque la finition de la ligne principale du Canadien Pacific et connecte le Canada avec la Colombie-Britannique. Des milliers de Chinois sont recrutés par la société ferroviaire du Canadien Pacifique pour construire le segment ouest du chemin de fer transcontinental traversant les montagnes Rocheuses. Des milliers de Chinois sont recrutés par la société ferroviaire du Canadien Pacifique pour construire le segment ouest du chemin de fer transcontinental traversant les montagnes Rocheuses. La Ruée vers l'or dans la Vallée du Fraser en Colombie-Britannique attire la première migration importante de Chinois vers de terres de ce qui sera plus tard le Canada. Kew Dock Yip, fils de Yip Sang, commerçant de Vancouver, est appelé au Barreau de l'Ontario, devenant le premier avocat sino-canadien Des amendements à la Loi de l'immigration chinoise doublent la Taxe d'entrée imposée aux immigrants chinois, la situant à 100$. Des amendements à la Loi de l'immigration chinoise doublent la Taxe d'entrée imposée aux immigrants chinois, la situant à 100$. La pose du 'dernier crampon' sur une traverse du chemin de fer à Carigellachie, C.-B., marque la finition de la ligne principale du Canadien Pacific et connecte le Canada avec la Colombie-Britannique. La Ruée vers l'or dans la Vallée du Fraser en Colombie-Britannique attire la première migration importante de Chinois vers de terres de ce qui sera plus tard le Canada. L'avocat sino-canadien Kew Dock Yip forme une équipe avec l'avocat des droits civils juif Irving Himel et ils obtiennent l'abrogation de la <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i>. Le Conseil National des Canadiens Chinois est créé dans le cadre de la réponse de la communauté à de fausses déclarations flagrantes contenues dans un rapport aux nouvelles nationales. Le Premier ministre Harper offre officiellement des excuses dans la Chambre des communes aux Canadiens chinois pour plus de six décennies de racisme enchâssé dans la législation les ayant affectés suite à la <i>Taxe d'entrée</i> et la <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i>.

Plus un Chinois!

Après la Première guerre mondiale, le gouvernement fédéral a remplacé sa taxe d’entrée discriminatoire par une prohibition totale de l’immigration chinoise au Canada.

La Loi de l’immigration chinoise (1923), aussi connue populairement comme la Loi d’exclusion des Chinois, a reçu l’assentiment le 30 juin 1923. Le lendemain, alors que les autres Canadiens célébraient le Jour du dominion, les Canadiens chinois ont souligné ce qui a été désormais connu comme « le Jour de l’humiliation ».

Il y avait peu d’exceptions à la prohibition, mais les diplomates, les Chinois nés au Canada, les commerçants et les étudiants inscrits à certaines institutions pouvaient encore voyager au Canada et à partir du Canada avec les documents appropriés.

Pour les Sino-canadiens, la limite de deux ans aux voyages à l’extérieur du Canada était toujours en vigueur, mais la pénalité pour ne par revenir à temps est devenue plus dure : les frais additionnels de 500$ ont été remplacés par une prohibition de revenir au Canada.

La Loi d’exclusion a aussi créé des difficultés pour les Chinois nés au Canada et ceux naturalisés. L’article 18 de la loi stipulait que toute personne d’origine chinoise ou d’ancêtres chinois au Canada, sans égard à son allégeance ou sa citoyenneté, était tenue de s’enregistrer auprès des autorités et d’obtenir un certificat d’identité.

Cela dit, au moins un Canadien chinois s’est battu devant les tribunaux pour retenir ses droits.


Les Chinois assiégés

Outre la perte des droits politiques suite à la privation du droit de voter tant au provincial qu’au fédéral et le fardeau financier indu affectant individus, familles et communautés suite aux dettes accumulées en raison des taxes d’entrée, la Loi d’exclusion a semblé effacer tout espoir que les Chinois pouvaient avoir d’être un jour réunis avec leur famille et l’élever au Canada.

La Loi d’exclusion des Chinois a été en vigueur pendant 24 ans, perdurant pendant la Deuxième guerre mondiale. La législation discriminatoire canadienne en matière d’immigration et les politiques qui en ont découlé ont eu pour résultat une limitation du nombre de nouvelles arrivées en provenance de la Chine, et on croit que seulement 44 Chinois ont été capables d’immigrer ici légalement entre 1923 et 1947, lorsque la Loi a été abrogée.

Sur papier, abroger la Loi a été très facile pour le gouvernement, mais pour les nombreux Sino-canadiens ayant enduré les années de l’exclusion, la réconciliation avec cette partie de leur histoire et de celle du Canada allait prendre des générations.

Après que la Loi d’exclusion ait été abrogée, des restrictions à l’immigration chinoise ont continué à exister, limitant l’entrée à la seule épouse et aux enfants des citoyens canadiens et résidents permanents d’origine chinoise. Environ 11,000 Chinois sont venus au Canada comme « enfants sur papier ». En 1960, le « Programme de rectification de statut à l’intention des immigrants chinois » a été établi pour offrir une amnistie à tous les « enfants sur papier ». On estime que Douglas Jung, le premier Sino-canadien à être élu comme député fédéral en 1957, a joué au rôle important à ce qu’il y ait cette amnistie.

Plus un Chinois !