En date du 31 mars 2008, le Gouvernement du Canada avait identifié 785 individus vivants ayant payé la Taxe d'entrée et leurs conjoint-e-s, et il leur a versé 20,000$ chacun à titre de compensation. Le Premier ministre Harper offre officiellement des excuses dans la Chambre des communes aux Canadiens chinois pour plus de six décennies de racisme enchâssé dans la législation les ayant affectés suite à la <i>Taxe d'entrée</i> et la <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i>. Un juge de la Court supérieure de l'Ontario rejette un recours collectif demandant une compensation pour la <i>Taxe d'entrée</i> et la <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i>, mais il affirme aussi que le Gouvernement du Canada avait une obligation morale d'offrir une réparation aux Canadiens chinois. Le Conseil National des Canadiens Chinois effectue un sondage auprès de la communauté sino-canadienne et crée un registre avec plus de 4,000 individus ayant payé la Taxe d'entrée, leurs conjointes et leurs descendants et lance une campagne visant à obtenir une expression de regrets et une réparation. Deux aînés chinois ayant payé la Taxe d'entrée, Dak Leon Mark et Shack Yee, se réunissent avec la députée fédérale Margaret Mitchell (Vancouver Est) et lui demandent son aide pour obtenir un remboursement et une réparation pour la Taxe d'entrée de 500$ qu'ils ont tous deux payé pour entrer au Canada. Avec la proclamation de la <i>Charte canadienne des droits et libertés</i>, les droits fondamentaux de toutes les personnes au Canada sont enchâssés dans notre Constitution. Le Conseil National des Canadiens Chinois effectue un sondage auprès de la communauté sino-canadienne et crée un registre avec plus de 4,000 individus ayant payé la Taxe d'entrée, leurs conjointes et leurs descendants et lance une campagne visant à obtenir une expression de regrets et une réparation. Le Conseil National des Canadiens Chinois est créé dans le cadre de la réponse de la communauté à de fausses déclarations flagrantes contenues dans un rapport aux nouvelles nationales. L'avocat sino-canadien Kew Dock Yip forme une équipe avec l'avocat des droits civils juif Irving Himel et ils obtiennent l'abrogation de la <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i>. Kew Dock Yip, fils de Yip Sang, commerçant de Vancouver, est appelé au Barreau de l'Ontario, devenant le premier avocat sino-canadien La <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i> entre en vigueur le jour de la Fête du Dominion en 1923. La <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i> entre en vigueur le jour de la Fête du Dominion en 1923. De nouveaux amendements à la Loi de l'immigration chinoise quintuplent la Taxe d'entrée imposée aux Chinois, désormais de 500$, dans le but de décourager l'établissement d'individus et familles au Canada. Le gouvernement fédéral crée la Commission royale sur l'immigration chinoise et, plus tard, impose une taxe d'entrée de 50$ à tous les immigrants chinois. The federal government assigns the Royal Commission on Chinese Immigration and later levies a $50 head tax on all Chinese immigrants. Le gouvernement fédéral crée la Commission royale sur l'immigration chinoise et, plus tard, impose une taxe d'entrée de 50$ à tous les immigrants chinois. De nouveaux amendements à la Loi de l'immigration chinoise quintuplent la Taxe d'entrée imposée aux Chinois, désormais de 500$, dans le but de décourager l'établissement d'individus et familles au Canada. La pose du 'dernier crampon' sur une traverse du chemin de fer à Carigellachie, C.-B., marque la finition de la ligne principale du Canadien Pacific et connecte le Canada avec la Colombie-Britannique. Des milliers de Chinois sont recrutés par la société ferroviaire du Canadien Pacifique pour construire le segment ouest du chemin de fer transcontinental traversant les montagnes Rocheuses. Des milliers de Chinois sont recrutés par la société ferroviaire du Canadien Pacifique pour construire le segment ouest du chemin de fer transcontinental traversant les montagnes Rocheuses. La Ruée vers l'or dans la Vallée du Fraser en Colombie-Britannique attire la première migration importante de Chinois vers de terres de ce qui sera plus tard le Canada. Kew Dock Yip, fils de Yip Sang, commerçant de Vancouver, est appelé au Barreau de l'Ontario, devenant le premier avocat sino-canadien Des amendements à la Loi de l'immigration chinoise doublent la Taxe d'entrée imposée aux immigrants chinois, la situant à 100$. Des amendements à la Loi de l'immigration chinoise doublent la Taxe d'entrée imposée aux immigrants chinois, la situant à 100$. La pose du 'dernier crampon' sur une traverse du chemin de fer à Carigellachie, C.-B., marque la finition de la ligne principale du Canadien Pacific et connecte le Canada avec la Colombie-Britannique. La Ruée vers l'or dans la Vallée du Fraser en Colombie-Britannique attire la première migration importante de Chinois vers de terres de ce qui sera plus tard le Canada. L'avocat sino-canadien Kew Dock Yip forme une équipe avec l'avocat des droits civils juif Irving Himel et ils obtiennent l'abrogation de la <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i>. Le Conseil National des Canadiens Chinois est créé dans le cadre de la réponse de la communauté à de fausses déclarations flagrantes contenues dans un rapport aux nouvelles nationales. Le Premier ministre Harper offre officiellement des excuses dans la Chambre des communes aux Canadiens chinois pour plus de six décennies de racisme enchâssé dans la législation les ayant affectés suite à la <i>Taxe d'entrée</i> et la <i>Loi sur l'exclusion des Chinois</i>. Des individus ayant payé la Taxe d’entrée, leurs conjoint-e-s et leurs familles embarquent dans le 'Redress Express' (le Train de la réparation), partant de Vancouver à destination d’Ottawa, pour entendre le Premier ministre offrir d’excuses officiellement pour la Taxe d’entrée et la <i>Loi d’exclusion des Chinois</i>. Le Premier ministre Brian Mulroney offre des excuses aux Canadiens japonais pour les injustices commises au passé à leur égard, à celui de leurs familles et de leurs descendants en lien avec leur internement pendant la Deuxième guerre mondiale. Des individus ayant payé la Taxe d’entrée, leurs conjoint-e-s et leurs familles embarquent dans le 'Redress Express' (le Train de la réparation), partant de Vancouver à destination d’Ottawa, pour entendre le Premier ministre offrir d’excuses officiellement pour la Taxe d’entrée et la <i>Loi d’exclusion des Chinois</i>.

Les Sino-canadiens se prononcent

La réparation pour la Taxe d’entrée et la Loi d’exclusion des Chinois est devenue un thème électoral qui a surpris plusieurs. Les médias de langue chinoise, qui comprennent quatre quotidiens principaux desservant une majorité d’immigrants récents dans une communauté forte de 1.3 millions de personnes, soulevaient la question constamment auprès des candidats.

Dans une entrevue exclusive avec le Premier ministre Paul Martin le 5 décembre 2005, Simon Li, personnalité et animateur d’émission radio, a demandé inlassablement au Premier ministre pourquoi il n’offrirait pas des excuses directes aux Canadiens chinois pour plus de 60 ans de racisme enchâssé dans les loisà l’encontre des Chinois.

Manifestation autour de la Taxe d’entrée, 2009

Entre-temps, des militants ont développé une stratégie médiatique pour l’ensemble du pays en vue de gagner le soutien de tous les Canadiens pour des excuses et une réparation, sur la base des valeurs multiculturelles et des antécédents en matière de droits de la personne du Canada. L’Internet a offert la possibilité de communiquer avec les médias d’autres communautés ethnoculturelles et avec les médias majoritaires de langues anglaise et française pour disséminer des messages autour de la question.

La campagne médiatique a eu une influence sur les politiciens. Le Premier ministre Paul Martin a commencé à revenir sur ses pas concernant sa position de « pas d’excuses ». Même le NCCC a changé son discours sur la question. Et des candidats libéraux clés, dont David Emerson et Ujjal Dosanjh à Vancouver, se sont positionnés contre la ligne de leur parti et ont appelé à une discussion plus ouverte avec toutes les parties intéressées à la réparation. Jack Layton, leaderdu Nouveau parti démocratique, a déclaré qu’il soutiendrait l’offre d’excuses et la réparation


Une opportunité politique

Le 23 janvier 2006, les Canadiens ont élu un gouvernement minoritaire conservateur sous le leadership du Premier ministre Stephen Harper, qui a vite agi pour respecter sa promesse d’offrir des excuses et une réparation. Il a réitéré son engagement et il l’a même mentionné dans le cadre du Discours du Trône.

Harper a donné des instructions à son gouvernement pour qu’il tienne des consultations à travers le pays avec les Canadiens chinois, et il a encore entendu les histoires déchirantes de personnes âgées ayant payé la taxe d’entrée, leurs épouses et familles. La Ministre du Patrimoine, Bev Oda, qui faisait partie du Comité permanent du Patrimoine pendant la session parlementaire précédente (et qui avait soutenu le Projet de loi C-333), et le Secrétaire parlementaire du Premier ministre pour le Multiculturalisme, Jason Kenney, ont tenu des consultations avec des Sino-canadiens dans les grandes villes à travers le Canada.

La communauté y a répondu en racontant ses vécus. On a commencé à chercher des personnes âgées ayant payé la taxe d’entrée et leurs épouses qui, par arithmétique simple, devaient avoir autour de 85 ans ou plus à l’époque. Le gouvernement a poursuivi ses consultations, essayant d’apaiser le NCCC et de réengager le CCNC, qui demandait une compensation financière comme partie intégrante de tout paquet de redressement. Bien qu’il y ait eu des points de vue divergents autour du montant de la compensation et des types de réclamants qui devraient en bénéficier, il y avait un accord général autour de l’exigence que le Parlement offre des excuses aux Canadiens d’origine chinoise.